Avoir une aide au logement pour les moins de 25 ans

Les moins de 25 ans (étudiants ou salariés) souhaitant profiter de plus de liberté en quittant leur domicile familial peuvent se heurter à diverses difficultés pour trouver un logement. Ils peuvent heureusement compter sur différentes aides pour affronter ce genre de situation.

Les aides de la MSA ou de la CAF pour les moins de 25 ans

Les premières aides que l’on va vous présenter sont les aides de la CAF (ou MSA). Sous conditions de ressources, les jeunes salariés et étudiants âgés de moins de 25 ans peuvent avoir accès à l’Aide Personnalisée au Logement (APL) si le logement qu’ils occupent au titre de résidence principale fait l’objet d’une convention entre le bailleur et l’État. Ils peuvent également avoir droit à l’Allocation de Logement Sociale (ALS), si le logement qu’ils occupent n’est pas conventionné avec l’État. Enfin, ils peuvent compter sur l’allocation de logement familial (ALF) qui leur est attribuée selon leur situation familiale. Notons toutefois qu’il n’est pas possible de cumuler ces trois aides de l’État.

L’APL peut également venir en aide à l’étudiant en contrat d’apprentissage ayant quitté son domicile familial. Le calcul de cette aide se fait en prenant en compte le montant de son loyer et ses revenus. L’APL peut être d’un montant varié en fonction des régions, mais généralement, il est plus élevé pour les étudiants étant sous contrat d’apprentissage.

Les aides d’Action Logement

Outre les aides de la CAF, les moins de 25 ans peuvent compter sur l’organisme Action Logement pour leur offrir de l’aide au logement. Parmi les aides proposées par cet organisme, il y a l’avance Loca-Pass destinée aux jeunes demandeurs d’emploi, aux employés (hors fonctionnaires titulaires), aux étudiants salariés et aux personnes suivant des formations professionnelles. L’avance Loca-Pass est un prêt à taux zéro qui permettra au jeune d’assurer le financement du dépôt de garantie que le bailleur (propriétaire) réclame.

Il y a ensuite la garantie Visale qui vient en remplacement de la garantie Loca-Pass ayant expiré en mai 2019. Ceux qui peuvent en bénéficier sont les étudiants, les demandeurs d’emploi, les salariés et les alternants. Grâce à ce dispositif, les jeunes de moins de 25 ans seront en mesure de couvrir les loyers impayés et les charges dans certaines conditions.

La troisième aide proposée par l’organisme Action Logement est l’aide Mobili-jeune pour les jeunes suivant une formation en alternance (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage) dans une entreprise du secteur privé non agricole. Elle fournit une aide au paiement des loyers qui s’additionne à l’aide au logement de la CAF.

Grâce à l’aide Mobili-Pass, les jeunes salariés des entreprises du secteur privé non agricole peuvent bénéficier d’un prêt à taux réduit et/ou d’une subvention. Cette aide servira à financer certains frais relatifs à la mobilité professionnelle.

Enfin l’Action Logement propose l’aide Agri-mobilité qui équivaut à l’aide Mobili-Pass, mais qui s’adresse cette fois-ci aux jeunes salariés de moins de 25ans travaillant dans une entreprise du secteur agricole.

Les aides pour les moins de 25 ans n’ayant pas de garant

Que les jeunes de moins de 25 ans n’ayant pas da garant se rassurent, il existe également des aides qui leurs sont dédiées. En effet, sous conditions de ressources, des garanties Loca-Pass ou Visale peuvent venir en aide à ces jeunes.

La garantie Loca-Pass est un système de caution gratuite dont l’objectif est la prise en charge des loyers impayés (et non les dégradations locatives). Il faut toutefois louer un logement conventionné pour en bénéficier. Cette aide est faite pour le jeune salarié, en alternance, en quête d’emploi ou disposant d’un CDD ou d’une convention de stage d’une durée d’au moins trois mois au moment de la demande. Dans le cas d’un étudiant boursier sans garant, il est même possible de bénéficier de cette aide sans condition d’emploi.

La garantie Visale est quant à elle une caution locative accessible sans condition d’emploi. Dans ce cas, le logement doit appartenir à un propriétaire privé, et le locataire devra assurer le remboursement d’Action logement.

Emprunt avec garantie hypothécaire : définition et fonctionnement

La garantie hypothécaire est l’une des garanties financières qu’une banque prêteuse demande à l’emprunteur, afin de pallier à d’éventuels défauts de remboursement. Si vous désirez faire un emprunt à la banque, et que vous désirez en savoir plus sur le crédit hypothécaire, alors permettez-nous de vous offrir quelques explications sur son fonctionnement et les risques qui y sont liés.

Définition et fonctionnement d’une garantie hypothécaire

La banque prêteuse a besoin d’avoir une garantie qui la protège de tout risque de défaillance de l’emprunteur immobilier, et la garantie hypothécaire fait partie des moyens juridiques mis à sa disposition. Cette garantie hypothécaire consiste à mettre un bien immobilier possédé par l’emprunteur en hypothèque. Deux options peuvent alors être envisagées : soit l’hypothèque est effectuée sur un bien que l’emprunteur possède déjà, soit elle est effectuée sur le bien immobilier que l’emprunteur souhaite acquérir avec son crédit. Il arrive même que la mise en hypothèque concerne plusieurs biens immobiliers, en fonction de la somme empruntée.

Dans le cas où l’emprunteur ne soit pas en mesure de rembourser son crédit, la banque prêteuse est en droit de saisir le bien qui a été mis en hypothèque. Ce dernier sera ensuite revendu afin que la banque puisse récupérer le capital qui a été prêté. La banque devra néanmoins faire en sorte que la saisie n’excède pas la valeur du bien immobilier concerné. Cette saisie ne doit pas non plus impacter les revenus et les autres biens de l’emprunteur. La rédaction de la garantie hypothécaire se fait sous forme d’acte authentique en présence d’un notaire. Cette garantie sera ensuite inscrite au bureau de la Publicité foncière.

Il faut préciser que bien que l’emprunteur ait le droit de choisir quel type de garantie opter (comme une hypothèque ou une caution par exemple), la banque est en droit d’exiger une garantie hypothécaire si elle considère que l’emprunt présente un risque trop élevé.

Quels sont les risques engendrés par une telle garantie ?

Une hypothèque est une garantie qui apporte des avantages aussi bien à l’emprunteur qu’à la banque prêteuse. En effet, pour l’emprunteur, cette garantie permet d’obtenir de façon relativement simple un crédit immobilier. Toutefois, l’opération n’est pas dépourvue de risque pour lui. En effet, si pour une quelconque raison il ne parvient pas à honorer ses engagements, alors il risque d’être dépossédé de son bien immobilier. La saisie de ce bien permettra d’assurer le remboursement du capital restant dû.

Il existe également un autre risque notable : dans le cas où les sommes dues à la banque prêteuse excèdent la valeur du bien hypothéqué, même lorsqu’il est vendu, alors l’emprunteur devra encore rembourser le reste du capital à la banque. Néanmoins, ce genre de cas est très peu fréquent, étant donné que la banque prêteuse s’assure au préalable d’avoir une marge hypothécaire suffisante, afin justement d’être sûr d’être entièrement remboursée juste grâce à la revente du bien immobilier. Enfin, il est bon de rappeler qu’une garantie hypothécaire engendre le paiement de frais d’hypothèque qui représentent à peu près 2% du montant du prêt.

Dans quelles conditions je peux acheter sans apport ?

Investir dans l’immobilier, on en rêve tous, mais nous sommes nombreux à ne pas oser nous y aventurer en raison d’un manque de moyen financier. Et pourtant, sachez qu’il est tout à fait possible d’acheter sans apport en prenant un crédit immobilier sans apport personnel à la banque. Il faudra néanmoins respecter plusieurs conditions pour cela.

Acheter sans apport, c’est possible

Dans la majorité des cas, un particulier souhaitant effectuer un achat immobilier dispose d’un apport personnel et compte sur le prêt immobilier pour payer le reste du prix du bien. L’apport est alors généralement destiné à régler les frais divers (comme les frais de dossier et les frais de notaire par exemple), et est en moyenne de l’ordre de 10 à 15%.

Et pourtant, cela fait maintenant plusieurs années qu’il est devenu possible d’acheter un bien immobilier sans apport de la part de l’investisseur. En effet, des banques peuvent accepter de financer à 100% une acquisition, avec les frais inclus. Elles se trouvent essentiellement en régions, là où le prix au m² est plus accessible, par rapport aux métropoles.

Bien entendu, les taux qu’elles accordent dans le cadre d’un achat sans apport sont plus élevés, comparés à ceux des prêts dits « usuels », avec 0,10 à 0,20% de plus environ. A long terme, le prix du bien immobilier acheté devient alors plus élevé.

Les conditions qui le permettent

En théorie, l’apport personnel sert d’attestation démontrant que l’emprunteur est en mesure de mettre de l’argent de côté en dépit des charges de la vie courante, et qu’il est ainsi capable de rembourser son crédit. Mais comment faire alors pour rassurer la banque prêteuse si l’on décide d’acheter sans apport ? Et bien il faudra leur fournir d’autres éléments qui permettront de les rassurer.

La première condition nécessaire si l’on souhaite acheter sans apport est de disposer d’un emploi stable et d’un CDI. Les chances d’acceptation de la banque seront plus importantes si la charge de remboursement mensuelle n’excède pas le montant du loyer payé précédemment.

Il est aussi important qu’aucun incident n’ait eu lieu sur notre compte bancaire depuis au moins 6 mois. En effet, si une mauvaise gestion du compte est constatée, alors cela pourrait être préjudiciable, du point de vue du banquier.

Pour optimiser l’acceptation de la banque, il est vivement conseillé de n’avoir que peu de crédits en cours, et même, dans l’idéal, de n’en avoir aucun. La banque n’apprécie effectivement pas l’accumulation de financements à la consommation, car cela pourrait nuire aux disponibilités du candidat, et donc réduire la capacité de ce dernier à rembourser son crédit.

Si on souhaite acheter sans apport, la banque doit s’assurer que l’on dispose d’un « reste à vivre » suffisant. Il ne faut donc pas que la dette dépasse 33% du revenu net disponible, même si en pratique, on constate un dépassement fréquent de ce niveau chez les emprunteurs disposant de revenus élevés.

Quid des personnes plus âgées ?

Il faut savoir que les banques ont tendance à ne pas accorder un crédit immobilier sans apport personnel aux personnes âgées de plus de 50 ans, car leur pouvoir d’achat chute généralement lors de la retraite. Un emprunteur ayant une longue vie active devant lui aura donc plus de chance d’avoir l’accord de la banque prêteuse, et ainsi de pouvoir acheter sans apport.

Enfin, pour avoir un maximum de chance que la banque accepte de financer à 100% l’achat du bien immobilier qui nous intéresse, on gagnerait à placer un surplus éventuel d’épargne sur l’un des placements que la banque prêteuse commercialise.

Achat d’un premier appartement : à quelles aides j’ai le droit ?

L’achat d’un premier appartement peut potentiellement être une opération difficile à réaliser si l’on ne dispose que de moyens financiers limités. Il existe toutefois plusieurs aides qui pourraient nous permettre d’acquérir notre premier logement en nous proposant des taux ainsi que des conditions de remboursement préférentiels.

Le prêt à taux zéro (PTZ), un financement jusqu’à 40% du logement

Lorsqu’on souhaite faire l’achat d’un premier appartement en tant que résidence principale, le PTZ (prêt à taux zéro) peut nous être d’un précieux secours. En effet, ce dispositif permet d’apporter une assistance financière aux ménages modestes et intermédiaires afin qu’ils puissent accéder à la propriété. Cette aide est accordée sous conditions de ressources.

Le PTZ est un prêt que l’État accorde et qui fait appel à une banque conventionnée. Ce prêt nous est ainsi accordé sans aucun taux d’intérêt, et sa durée peut être de 20, 22 ou 25 ans. Notons toutefois qu’il n’est pas possible de financer la totalité de l’acquisition avec juste le PTZ. En effet, ce dernier ne peut financer que jusqu’à 40% du prix du logement, avec un plafonnement à 130.000 €. Le prêt à taux zéro est donc un moyen qui nous aide à constituer un apport. Néanmoins, il est possible de cumuler ce prêt avec d’autres aides, ou avec un crédit immobilier classique.

Le prêt d’accession sociale pour l’achat d’un premier appartement

Le prêt d’accession sociale est lui aussi un prêt accordé par l’Etat à un taux avantageux aux particuliers projetant de faire l’achat d’un premier appartement en tant que résidence principale. L’obtention de ce prêt se fait à condition d’avoir des revenus inférieurs aux plafonds de ressources fixés.

Le PAS se différencie du PTZ par le fait qu’il puisse couvrir 100% de l’opération. Il peut aussi être complété avec un prêt d’épargne logement, votre apport, un PTZ, un prêt action logement etc. Sa durée de remboursement est entre 5 et 30 ans.

Le prêt action logement

Cette aide est accordée par un organisme collecteur 1% logement au salarié d’entreprise privée non agricole (employant moins de 20 salariés) désireux d’acheter un logement sans travaux. Grâce ou PAL, il est possible d’emprunter entre 7.000 et 25.000 € avec un taux préférentiel situé entre 0 et 1%. Ce prêt peut financer jusqu’à 30% du coût total de l’investissement, pour une durée de remboursement libre mais limitée à 20 ans.

Les aides locales pour l’achat d’un premier appartement

Des aides favorisant l’achat d’un premier appartement ainsi que des prêts subventionnés peuvent potentiellement être proposés par des départements, des régions ou des communes. Il peut s’agir d’exonérations de la taxe foncière durant un temps limité, ou encore de prêts à taux zéro.

Afin de savoir s’il existe des aides particulières favorisant l’achat d’un premier appartement dans notre localité, on peut s’informer auprès de la mairie, ou encore chercher des renseignements sur le site de l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL). On devrait pouvoir y trouver toutes les informations utiles concernant l’acquisition d’un bien immobilier.

Aide au premier logement : s’installer dans son studio

Grâce à une aide au premier logement, il devient plus facile de se trouver un toit, même en ayant un budget limité. Opter pour un studio est par ailleurs un excellent moyen pour limiter les frais. Nous allons donc vous présenter les différentes aides disponibles ainsi que les différents avantages et inconvénients de s’installer dans son studio.

Acquérir un studio grâce à une aide au premier logement

Si vous désirez habiter dans un studio, sachez qu’il existe des aides qui vous permettront d’avoir votre premier logement, même en ayant des moyens financiers limités.

L’Allocation Personnalisée au Logement

L’aide au premier logement le plus connu est sans doute l’APL (Allocation Personnalisée au Logement). Elle est destinée à tout locataire ou propriétaire d’un studio (que celui-ci soit neuf ou ancien) qui occupe son bien en tant que résidence principale. Pour bénéficier de cette aide au logement, il faut répondre à plusieurs conditions.

Il faut d’abord être titulaire d’un contrat de location. C’est-à-dire que le bail doit être à votre nom et non au nom d’un de vos parents ou de vos proches. Ensuite, le studio doit être occupé à titre de résidence principale. Enfin, il ne faut pas que vos ressources dépassent les plafonds fixes. Le montant de l’APL peut varier en fonction du loyer, de vos revenus ou du nombre d’enfants que vous avez à charge.

L’allocation de Logement Sociale

Après l’APL, vous pouvez aussi bénéficier de l’ALS (L’allocation de Logement Sociale). Celle-ci peut être obtenue si vous ne disposez ni de l’ALF, ni de l’APL. Dans la majorité des cas, c’est cette aide au premier logement qui est versée aux étudiants. A part les studios, cette aide concerne également les maisons, les chambres en foyer, les résidences universitaires ou les appartements occupés en tant que résidence principale.

Le montant de cette aide dépend du montant du loyer, de la nature du logement, du lieu où il se trouve, et des ressources dont vous disposez. Pour bénéficier de l’ALS, il est nécessaire de s’adresser à votre caisse d’allocations familiales (CAF).

L’Allocation de Logement à caractère Familial

Cette aide au logement requiert les mêmes conditions que l’ALS, mais elle se différencie par le fait qu’elle puisse être versée au locataire (pour le parc privé) ou au propriétaire (pour le parc HLM). Les bénéficiaires potentiels de l’ALF sont les personnes ne disposant pas de l’APL, ayant des enfants à charge, ou sans enfants mais en étant mariés depuis moins de cinq ans.

Pourquoi choisir un studio en guise de premier logement ?

Le choix d’un studio peut être intéressant pour diverses raisons. La raison principale est d’ordre financier : les prix des biens immobiliers avec de petites surfaces sont en effet plus abordables. Ainsi, si vos moyens financiers sont limités, vos dépenses dans un studio seront plus faciles à gérer que si vous habitiez dans un appartement. S’installer dans un studio est également un excellent d’avoir un logement en centre-ville sans trop se ruiner. Il est par ailleurs plus facile de trouver des studios à louer déjà meublés.

En revanche, s’installer dans son studio a aussi ses inconvénients. Vous manquerez évidemment d’espace. Les personnes qui ont besoin d’une grande surface pour se sentir à l’aise préfèreront habiter dans un appartement. Le studio présente également comme défaut le manque d’intimité, surtout si vous vivez à plusieurs à l’intérieur. En revanche, si vous êtes célibataire, ou en couple sans enfants à charge, alors vous pourriez bien y trouver votre compte.

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