Comment préparer son plan de financement immobilier ?

Un plan de financement immobilier est primordial pour garantir le bon déroulement de votre projet. Il s’agit d’une base qui vous permettra de déterminer tous les montants dans le cadre d’un achat de bien. Comment le préparer ? Voici la marche à suivre.

Comptabilisez vos ressources

Déterminer vos ressources est la première chose à faire pour préparer votre plan de financement immobilier. La raison est que c’est avec celles-ci que vous allez payer les mensualités dans le cadre d’un emprunt. Vous devez donc comptabiliser toutes vos sources d’argent récurrentes et en additionner les sommes.

Vos revenus mensuels constituent la base de finances. Il s’agit de votre salaire net en contrepartie de votre travail. Ce montant ne doit être considéré qu’une fois toutes les charges fiscales retirées. Ainsi, vous disposerez de la totalité du montant réel disponible pour établir votre comptabilité.

Néanmoins, vous devrez également prendre en compte vos charges de vies. C’est pour cette raison que le montant de vos factures ainsi que le budget nécessaire pour vous nourrir devront d’abord être déduits de vos revenus nets. Les sommes restantes constituent donc votre budget disponible pour payer vos mensualités. Vous pourrez alors en déduire si vous avez la possibilité de contracter un prêt ou non.

Constituez votre apport

L’apport est un aspect important et doit être inclus dans un plan de financement immobilier. En effet, il témoigne de votre sérieux et facilite l’accès à un prêt bancaire. C’est pourquoi il est important de commencer par se constituer un apport conséquent avant de se lancer dans le domaine de l’immobilier.

Il existe plusieurs façons de se créer un apport. La première méthode consiste à épargner de l’argent régulièrement sur un moyen ou long terme. Pour ce faire, vous pouvez commencer par dégager un pourcentage de votre salaire. Néanmoins, vous pouvez également verser de l’argent dans votre compte chaque fois que vous en aurez la possibilité.

Une prime professionnelle peut également vous servir à alimenter votre apport. Elle n’est pas comptabilisée dans les revenus mensuels, car il s’agit d’un gain exceptionnel. C’est pour cette raison qu’il est préférable de l’utiliser pour vous bâtir une bonne base afin de concrétiser plus facilement votre projet.

Enfin, les héritages ainsi que les différents dons familiaux sont d’autres moyens de vous créer un apport. En somme, cette somme d’argent est considérée comme votre contribution directe dans le processus d’achat. Elle peut être vue comme une garantie pour la banque qui vous aidera à financer votre projet immobilier. La raison est que payer la totalité du bien constitue un grand risque pour celle-ci. De ce fait, plus votre apport est conséquent et plus vous aurez de chances d’obtenir un financement.

Totalisez toutes les dépenses

Préparer son plan de financement consiste aussi à prendre en charge les charges supplémentaires. Effectivement, d’autres dépenses sont prévues dans le cadre d’un achat immobilier. Il s’agit des différents frais à s’acquitter avant que votre nouveau bien soit totalement opérationnel et à votre nom.

Premièrement, il y a les frais de notaire qui sont souvent assez onéreux. Il s’agit d’une somme déterminée en fonction de la valeur du bien. Ces frais se divisent en plusieurs aspects dont l’État prend la plus grande part à travers les différentes taxes. Le notaire en dégagera aussi sa rémunération ainsi que les frais divers nécessaires au traitement du dossier ;

Vous devez encore compter les travaux. Effectivement, ces frais de rénovation sont généralement nécessaires quand vous achetez de l’immobilier ancien. Le montant de ces opérations est variable et dépend avant tout de l’état du bien.

Déterminer la somme à emprunter

Enfin, la dernière étape pour préparer votre plan de financement immobilier consiste à déterminer la somme totale à emprunter. Il s’agit de la partie la plus délicate, car c’est celle-ci qui garantit la réussite de votre projet. Les taux d’intérêt devront être pris en compte et vous devrez aussi faire des comparaisons pour trouver les meilleures offres.

Comment contester un état des lieux de sortie ?

Lors de la libération d’un logement au terme d’un bail de location, la contestation d’un état des lieux peut être réalisée aussi bien le propriétaire que le locataire. Plusieurs étapes doivent être franchies pour régler un litige à l’état des lieux de sortie, et c’est ce que nous proposons de développer pour vous dans cet article.

Ne pas procéder à la signature d’un état des lieux en cas de litige

En cas de contestation d’un état des lieux de sortie, le bailleur et le locataire ne doivent absolument pas signer un document d’état des lieux sur lequel ils ne sont pas en accord. En effet, le fait de signer ce document signifierait que l’on approuve ce dernier, alors que cela est tout-à-fait contradictoire avec les intentions du bailleur et du locataire. Le document d’état des lieux de sortie est d’une grande importance, car de lui dépend la restitution ou non de tout ou partie du dépôt de garantie.

Les étapes à suivre lors de la contestation d’un état des lieux de sortie

La contestation d’un état des lieux de sortie se fait sur 4 étapes qui peuvent être longues. La première consiste à envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie au contrat de bail, dans l’objectif de trouver une solution à l’amiable avant toute entame de procédures en justices. Dans cette lettre de contestation d’état des lieux, les éléments de désaccord doivent être clairement mentionnés et énumérés de façon détaillée.

Dans la majorité des cas, le locataire est celui qui émet une contestation. Il peut alors demander un deuxième état des lieux de sortie au bailleur de façon gratuite. Il peut ensuite fixer au bailleur un délai de trente jours pour donner sa réponse et pour indiquer s’il souhaite saisir le Tribunal d’instance.

La deuxième étape consiste à saisir le conciliateur de justice à la demande du locataire. Bien que ce conciliateur n’ait pas le droit d’imposer une décision au bailleur, ni de rendre un jugement, il est en mesure d’adresser un courrier au bailleur dans lequel il réitère les demandes du locataire, et éventuellement le sollicite à la réalisation d’un nouvel état des lieux.

Faire appel au CDC

Si le bailleur refuse l’établissement d’un nouvel état des lieux de sortie malgré les sollicitations du conciliateur de justice, alors l’étape suivante sera la saisie de la Commission Départementale de Conciliation. Le pouvoir de cette commission est relativement limité : elle ne peut pas envoyer de spécialistes dans le logement chargé de trouver des preuves favorisant l’une des parties concernées, mais a plutôt pour objectif d’offrir un cadre de discussion aux deux parties. Si un accord est trouvé, alors un document ayant valeur de contrat est signé. Le cas échéant, un rapport sera remis par la Commission dans les 60 jours. Ce rapport n’aura toutefois pas une valeur spécifique devant le dernier recours qui est le Tribunal d’instance.

Enfin, si toutes les procédures précédentes ont échoué, alors l’entame d’une procédure judiciaire sera nécessaire. Dans le cas d’un litige concernant une somme en dessous de 4000€, on peut saisir le Tribunal d’instance via un courrier à adresser directement au greffe. Si le litige concerne une somme de plus de 4000€, alors le locataire devra solliciter un huissier de justice pour que ce dernier délivre une assignation au bailleur.

L’importance de l’orientation d’un appartement !

Si vous avez la chance de faire construire vous-même votre logement, il est essentiel que vous preniez conscience de l’importance de l’orientation d’un appartement. En effet, ce critère aura une influence considérable sur le confort de vie dans votre future demeure.

Pourquoi l’orientation d’un appartement est-elle importante ?

Vous ne devez surtout pas sous-estimer l’importance de l’orientation d’un appartement. En effet, il demeure possible de réaliser des rénovations ou des modifications de votre décoration si celle-ci se fait vieille, mais en revanche, pour ce qui est de l’orientation, il vous sera impossible de la modifier, ni de l’améliorer.

Comme l’orientation est un critère difficile à rattraper, voire même impossible, alors il est primordial de bien l’analyser en amont. En faisant en sorte que les fenêtres de vos pièces soient orientées vers des points cardinaux précis, vous bénéficierez d’un confort de vie accru, puisque la quantité de lumière pénétrant dans chaque pièce conviendra alors à l’utilité de chacune d’entre elles. Cela permettra également une amélioration du bilan énergétique de votre demeure, puisque la lumière solaire entrant dans vos pièces parviendra à mieux les chauffer.

Quelle orientation choisir pour chaque pièce de la maison ?

Comme il a été dit précédemment, chaque pièce devrait être orientée vers des points cardinaux précis afin d’optimiser la lumière y pénétrant. Nous allons donc vous indiquer ici l’orientation que chaque pièce devrait avoir, en fonction de son utilité.

  • Est et Sud-est

Pour les chambres et les bureaux, on privilégie généralement des orientations vers l’Est et le Sud-est, afin que la lumière y pénètre le matin. Une fois que le soleil aura disparu, il y fera plus frais. Il est en effet important que ces pièces ne soient pas surchauffées l’après-midi et le soir. Grâce à une orientation Est et Sud-est, le confort de vie dans vos chambres sera alors optimisé.

  • Sud et Sud-ouest

Pour le salon, il est préférable d’opter pour une double orientation vers le Sud et le Sud-ouest. Grâce à un soleil fortement présent à toutes heures du jour, votre salon sera très bien éclairé, et vous bénéficierez d’un meilleur confort thermique, même en soirée durant l’hiver. Cette double orientation est conseillée aussi bien pour les salons que les cuisines et les salles à manger.

  • Ouest

En orientant votre terrasse vers l’Ouest, vous pourrez profiter de plus d’ensoleillement durant l’après-midi et en début de soirée. Outre la terrasse, cette orientation convient également aux autres pièces donnant sur l’extérieur, puisqu’elle vous permettra de mieux apprécier les couchers de soleil. Néanmoins, cette orientation vers l’Ouest n’est pas conseillée si vous habitez dans le Sud de la France, car le soleil puissant pourrait trop chauffer votre appartement.

  • Nord

L’orientation vers le Nord doit être réservée aux pièces qui n’ont pas besoin de beaucoup de lumière et dans lesquelles le fait d’avoir une température basse ne serait pas trop grave. C’est notamment le cas du hall d’entrée, de la buanderie, du cellier etc. Toutefois, dans le cas d’un logement traversant (c’est-à-dire si l’appartement offre une ouverture sur l’extérieur sur au moins 2 façades d’orientations différentes), alors il serait plus judicieux d’installer les chambres au Nord, et la pièce de vie au Sud. Ces deux dernières orientations sont aussi conseillées si votre appartement se trouve dans le Sud de la France, où les températures sont généralement plus élevées.

Avoir une aide au logement pour les moins de 25 ans

Les moins de 25 ans (étudiants ou salariés) souhaitant profiter de plus de liberté en quittant leur domicile familial peuvent se heurter à diverses difficultés pour trouver un logement. Ils peuvent heureusement compter sur différentes aides pour affronter ce genre de situation.

Les aides de la MSA ou de la CAF pour les moins de 25 ans

Les premières aides que l’on va vous présenter sont les aides de la CAF (ou MSA). Sous conditions de ressources, les jeunes salariés et étudiants âgés de moins de 25 ans peuvent avoir accès à l’Aide Personnalisée au Logement (APL) si le logement qu’ils occupent au titre de résidence principale fait l’objet d’une convention entre le bailleur et l’État. Ils peuvent également avoir droit à l’Allocation de Logement Sociale (ALS), si le logement qu’ils occupent n’est pas conventionné avec l’État. Enfin, ils peuvent compter sur l’allocation de logement familial (ALF) qui leur est attribuée selon leur situation familiale. Notons toutefois qu’il n’est pas possible de cumuler ces trois aides de l’État.

L’APL peut également venir en aide à l’étudiant en contrat d’apprentissage ayant quitté son domicile familial. Le calcul de cette aide se fait en prenant en compte le montant de son loyer et ses revenus. L’APL peut être d’un montant varié en fonction des régions, mais généralement, il est plus élevé pour les étudiants étant sous contrat d’apprentissage.

Les aides d’Action Logement

Outre les aides de la CAF, les moins de 25 ans peuvent compter sur l’organisme Action Logement pour leur offrir de l’aide au logement. Parmi les aides proposées par cet organisme, il y a l’avance Loca-Pass destinée aux jeunes demandeurs d’emploi, aux employés (hors fonctionnaires titulaires), aux étudiants salariés et aux personnes suivant des formations professionnelles. L’avance Loca-Pass est un prêt à taux zéro qui permettra au jeune d’assurer le financement du dépôt de garantie que le bailleur (propriétaire) réclame.

Il y a ensuite la garantie Visale qui vient en remplacement de la garantie Loca-Pass ayant expiré en mai 2019. Ceux qui peuvent en bénéficier sont les étudiants, les demandeurs d’emploi, les salariés et les alternants. Grâce à ce dispositif, les jeunes de moins de 25 ans seront en mesure de couvrir les loyers impayés et les charges dans certaines conditions.

La troisième aide proposée par l’organisme Action Logement est l’aide Mobili-jeune pour les jeunes suivant une formation en alternance (contrat de professionnalisation ou d’apprentissage) dans une entreprise du secteur privé non agricole. Elle fournit une aide au paiement des loyers qui s’additionne à l’aide au logement de la CAF.

Grâce à l’aide Mobili-Pass, les jeunes salariés des entreprises du secteur privé non agricole peuvent bénéficier d’un prêt à taux réduit et/ou d’une subvention. Cette aide servira à financer certains frais relatifs à la mobilité professionnelle.

Enfin l’Action Logement propose l’aide Agri-mobilité qui équivaut à l’aide Mobili-Pass, mais qui s’adresse cette fois-ci aux jeunes salariés de moins de 25ans travaillant dans une entreprise du secteur agricole.

Les aides pour les moins de 25 ans n’ayant pas de garant

Que les jeunes de moins de 25 ans n’ayant pas da garant se rassurent, il existe également des aides qui leurs sont dédiées. En effet, sous conditions de ressources, des garanties Loca-Pass ou Visale peuvent venir en aide à ces jeunes.

La garantie Loca-Pass est un système de caution gratuite dont l’objectif est la prise en charge des loyers impayés (et non les dégradations locatives). Il faut toutefois louer un logement conventionné pour en bénéficier. Cette aide est faite pour le jeune salarié, en alternance, en quête d’emploi ou disposant d’un CDD ou d’une convention de stage d’une durée d’au moins trois mois au moment de la demande. Dans le cas d’un étudiant boursier sans garant, il est même possible de bénéficier de cette aide sans condition d’emploi.

La garantie Visale est quant à elle une caution locative accessible sans condition d’emploi. Dans ce cas, le logement doit appartenir à un propriétaire privé, et le locataire devra assurer le remboursement d’Action logement.

A quelles conditions peut-on m’obliger à quitter mon logement ?

Bien souvent, les locataires sont très peu informés sur leurs droits et leurs obligations, et pourtant le logement est une véritable nécessité pour tout un chacun. Supposons que je sois locataire, et que mon propriétaire veut m’obliger à quitter mon logement. Quels seraient mes droits ? Quelles seraient les circonstances qui m’obligeraient à me soumettre aux exigences de mon locateur ?

Le non-respect d’obligations qui pourraient m’obliger à quitter mon logement

Mon propriétaire pourrait exiger mon départ et résilier mon bail si j’ai plus de 3 semaines de retard pour le paiement de mon loyer. C’est également le cas si un préjudice sérieux est subi par mon locateur en cas de retard fréquent de mes paiements. Le respect de mon obligation principale, à savoir payer régulièrement mon loyer en accord avec les termes du bail, est donc d’une grande importance, en tant que locataire.

D’autres motifs pouvant m’obliger à quitter mon logement peuvent également être invoqués par le propriétaire. C’est par exemple le cas si ce dernier constate des dérogations aux clauses du bail, ou en cas de problèmes de comportement de ma part. Pour ce qui est des dérogations aux clauses du bail, le tribunal peut accorder une « période de probation » durant laquelle on pourrait remédier à la situation. Si la situation n’est pas résolue au terme du délai imparti, alors la résiliation du bail sera immédiate à la demande du propriétaire.

En cas de non défaut de ma part

Mon propriétaire peut-il m’obliger à quitter mon logement si j’ai toujours payé mon loyer et toujours respecté les clauses du bail ? Et bien sachez qu’il existe des circonstances qui lui permettraient d’avoir ce droit. En effet, selon la loi, deux cas spécifiques lui permettraient de reprendre son logement, même en ayant été un locataire exempt de tout reproche.

Le premier cas est la reprise « personnelle ». La loi autorise le propriétaire à récupérer son bien immobilier mis en location afin d’y habiter lui-même, ou d’en faire profiter l’un de ses proches (parents, enfants ou autre proche dont il est le principal soutien financier). Ce cas de figure n’est toutefois uniquement valable que si le propriétaire n’a aucun autre logement similaire disponible.

Pour le deuxième cas, le propriétaire est autorisé par la loi à exiger le départ du locataire à la fin du bail s’il projette d’agrandir, de subdiviser ou de modifier la destination de l’immeuble. Par exemple, mon propriétaire pourrait me demander de quitter mon logement s’il souhaite que son immeuble soit transformé en espaces commerciaux. Ainsi, il existe des circonstances qui permettraient à mon propriétaire de m’évincer, malgré le droit sacré au maintien des lieux.

Les obligations du propriétaire

En tant que locataire, je suis tout de même protégé par la loi, et le propriétaire est dans l’obligation de respecter plusieurs procédures avant de me demander de quitter mon logement. Il ne peut par exemple pas se contenter de me notifier de sa requête par simple courrier, mail ou texto, mais devra me remettre directement un avis contre récépissé, ou m’envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.

Le propriétaire est également dans l’obligation de m’avertir suffisamment à l’avance s’il souhaite résilier le bail. Le cas échéant, le contrat de location sera reconduit tacitement. Le préavis à respecter est de trois mois pour une location meublée, et de six mois pour un logement vide. Une fois ce délai dépassé, il sera en droit d’engager une procédure d’expulsion pour m’obliger à quitter les lieux.

Emprunt avec garantie hypothécaire : définition et fonctionnement

La garantie hypothécaire est l’une des garanties financières qu’une banque prêteuse demande à l’emprunteur, afin de pallier à d’éventuels défauts de remboursement. Si vous désirez faire un emprunt à la banque, et que vous désirez en savoir plus sur le crédit hypothécaire, alors permettez-nous de vous offrir quelques explications sur son fonctionnement et les risques qui y sont liés.

Définition et fonctionnement d’une garantie hypothécaire

La banque prêteuse a besoin d’avoir une garantie qui la protège de tout risque de défaillance de l’emprunteur immobilier, et la garantie hypothécaire fait partie des moyens juridiques mis à sa disposition. Cette garantie hypothécaire consiste à mettre un bien immobilier possédé par l’emprunteur en hypothèque. Deux options peuvent alors être envisagées : soit l’hypothèque est effectuée sur un bien que l’emprunteur possède déjà, soit elle est effectuée sur le bien immobilier que l’emprunteur souhaite acquérir avec son crédit. Il arrive même que la mise en hypothèque concerne plusieurs biens immobiliers, en fonction de la somme empruntée.

Dans le cas où l’emprunteur ne soit pas en mesure de rembourser son crédit, la banque prêteuse est en droit de saisir le bien qui a été mis en hypothèque. Ce dernier sera ensuite revendu afin que la banque puisse récupérer le capital qui a été prêté. La banque devra néanmoins faire en sorte que la saisie n’excède pas la valeur du bien immobilier concerné. Cette saisie ne doit pas non plus impacter les revenus et les autres biens de l’emprunteur. La rédaction de la garantie hypothécaire se fait sous forme d’acte authentique en présence d’un notaire. Cette garantie sera ensuite inscrite au bureau de la Publicité foncière.

Il faut préciser que bien que l’emprunteur ait le droit de choisir quel type de garantie opter (comme une hypothèque ou une caution par exemple), la banque est en droit d’exiger une garantie hypothécaire si elle considère que l’emprunt présente un risque trop élevé.

Quels sont les risques engendrés par une telle garantie ?

Une hypothèque est une garantie qui apporte des avantages aussi bien à l’emprunteur qu’à la banque prêteuse. En effet, pour l’emprunteur, cette garantie permet d’obtenir de façon relativement simple un crédit immobilier. Toutefois, l’opération n’est pas dépourvue de risque pour lui. En effet, si pour une quelconque raison il ne parvient pas à honorer ses engagements, alors il risque d’être dépossédé de son bien immobilier. La saisie de ce bien permettra d’assurer le remboursement du capital restant dû.

Il existe également un autre risque notable : dans le cas où les sommes dues à la banque prêteuse excèdent la valeur du bien hypothéqué, même lorsqu’il est vendu, alors l’emprunteur devra encore rembourser le reste du capital à la banque. Néanmoins, ce genre de cas est très peu fréquent, étant donné que la banque prêteuse s’assure au préalable d’avoir une marge hypothécaire suffisante, afin justement d’être sûr d’être entièrement remboursée juste grâce à la revente du bien immobilier. Enfin, il est bon de rappeler qu’une garantie hypothécaire engendre le paiement de frais d’hypothèque qui représentent à peu près 2% du montant du prêt.

Quelles sont les précautions à prendre quand on vit en rez-de-chaussée

Vivre en rez-de-chaussée est un sujet qui divise. Certains sont pour, et d’autres contre pour diverses raisons, notamment en termes de manque de sécurité et d’intimité. C’est pourquoi il existe plusieurs précautions à prendre quand on vit en rez-de-chaussée,. Nous nous proposons de vous les partager à travers cet article.

Les précautions à prendre pour pallier au manque d’intimité

Le manque d’intimité est essentiellement la première inquiétude à laquelle on fait face, face à l’idée de vivre en rez-de-chaussée. En effet, comme les fenêtres donnent directement sur la rue, les passants pourraient avoir une vue sur votre intérieur. Cela est d’autant plus gênant si la fréquence de passage des piétons ainsi que la circulation sont fortement élevées.

En ce qui concerne la vue sur votre intérieur, il est pratiquement primordial d’installer des rideaux à vos fenêtres, ou des voilages, ou encore des stores. Il faut que le tissu soit opaque afin de bloquer la visibilité depuis l’extérieur. Mais il ne faut pas non plus qu’il soit trop épais, car il est important de laisser passer la lumière.

Autre astuce qui pourrait marcher si vous avez un rebord de fenêtre : pensez à y installer des jardinières avec des fleurs qui monteront jusqu’à mi-hauteur une fois qu’elles auront bien poussé. Pour les pièces sensibles qui pourraient être visibles depuis la rue, posez des films opacifiants sur les vitres. Ces films marchent très bien pour la chambre à coucher ou la salle de bain par exemple.

Les mesures à prendre en termes de sécurité pour un logement en rez-de-chaussée

Lorsqu’on vit en rez-de-chaussée, on est également plus vulnérable aux cambriolages. Les précautions à prendre doivent donc être suffisamment efficaces, sans pour autant trop nuire à votre confort de vie. Compte-tenu de son emplacement, un logement en rez-de-chaussée sera plus facilement accessible, ce qui fait considérablement augmenter le risque d’intrusion d’individus mal intentionnés. Voici donc les mesures que vous pourriez prendre afin d’éviter ces cas de figure.

Les intrusions se font dans la majorité des cas par la porte d’entrée. Il serait donc fortement recommandé d’installer une porte blindée à 3 points car celle-ci offre plus de résistance en cas de forçage, et est plus difficile à crocheter. Les fenêtres sont également des points d’accès fréquemment utilisés par les cambrioleurs. Nous vous conseillons donc d’y installer des barreaux qui permettront d’empêcher les cambrioleurs d’utiliser vos fenêtres comme point d’accès, tout en conservant une bonne aération pour votre logement. Il serait également judicieux d’installer des fenêtres PVC en double, voire même triple vitrage qui vous offriront à la fois une bonne protection contre le bruit et les infractions.

Les cambrioleurs ont depuis un certain temps trouvé une autre solution pour pénétrer chez vous malgré les mesures de sécurité énoncées précédemment : ils se font passer pour de faux employés de compagnies de téléphonie ou d’électricité ou de faux agents de police pour que vous leur ouvriez la porte, puis entrent chez vous de force pour tout piller. La solution serait d’installer un judas afin que vous puissiez vérifier l’identité de la personne avant d’ouvrir la porte. Vous pouvez aussi opter pour l’installation d’un système de vidéosurveillance, plus moderne et tout aussi efficace.

Refus d’une colocation : les droits du propriétaire

La colocation est devenue l’une des meilleures réponses face à la hausse constante des loyers dans les grandes villes. Cette option séduit plus particulièrement les étudiants ainsi que les jeunes actifs. Et pourtant, il s’avère que louer leur bien en colocation est une idée qui déplait à de nombreux propriétaires. Alors le refus d’une colocation est-il légal ?

Le refus d’une colocation fait-il partie des droits du propriétaire ?

Les jeunes actifs et les étudiants en quête de logement sont nombreux à privilégier la colocation afin de limiter les frais à débourser. Cependant, ils se heurtent souvent à des propriétaires-bailleurs refusant de louer leur logement en colocation. Il existe plusieurs raisons à cela.

D’abord, l’idée d’une colocation leur déplait car cela ferait augmenter les risques de dégâts occasionnés dans le logement. Gérer une colocation apporterait également plus de contraintes en cas de non-paiement de sa part de loyer par un des colocataires. De même en cas de départs fréquents des occupants du logement. Par ailleurs, sur le plan légal, le propriétaire n’est pas du tout dans l’obligation d’accepter une colocation pour la location de son bien.

Le refus d’une colocation est donc tout-à-fait légale et fait partie des droits du propriétaire. Cependant, ce refus n’est uniquement valable que s’il prend pour principe de refuser toutes les colocations, sans exception. En d’autres termes, si celui-ci accepte que son logement soit loué en colocation à certaines personnes alors qu’il l’a refusé à d’autres. Il s’agirait d’un cas de pratique discriminatoire répréhensible par la loi, et donc passible d’une condamnation en justice.

Les clauses pouvant être exigées par le propriétaire pour sa protection

Si le propriétaire accepte que son bien soit loué en colocation, alors il est en droit d’exiger la signature d’une caution solidaire pour chaque colocataire, ou d’une clause de solidarité. Si la caution exigée est la signature d’une caution solidaire, alors cela impliquerait que tous les colocataires acceptent de payer le loyer à la place d’un autre locataire en cas de défaillance de paiement de ce dernier.

Il fait aussi partie des droits du propriétaire de refuser un nouveau colocataire faisant office de remplaçant d’un colocataire sortant. Il a même le droit de choisir lui-même ce remplaçant. La signature d’un nouveau bail peut être exigée en cas de remplacement d’un colocataire, si le propriétaire le désire.

En revanche, si tous les colocataires disposent d’un bail unique, alors le propriétaire ne pourra exercer son droit d’imposer un nouveau colocataire sans avoir l’accord de tous les autres colocataires. En effet, un changement de locataire entraine la signature d’un avenant au bail. Les autres colocataires peuvent refuser de signer cet avenant s’ils n’approuvent pas le choix du propriétaire.

Notons que le bail prévoit généralement une clause résolutoire qui recense les différents cas de figure pouvant entrainer l’arrêt de plein droit du bail. On donne comme exemple le défaut de paiement des charges ou des loyers, ou le défaut d’entretien des équipements et des meubles confiés aux colocataires.

L’interdiction de la colocation par certaines copropriétés

Certaines copropriétés peuvent interdire la colocation. Ainsi, le propriétaire doit vérifier que le règlement de copropriété de l’immeuble accepte la colocation avant de louer son appartement à plusieurs occupants. Il lui est également nécessaire de vérifier la validité de cette interdiction.

En effet, ce genre d’interdiction ne concerne pas tous les types d’immeubles. Le refus d’une colocation n’est autorisé que dans les immeubles de standing se trouvant à proximité de sites inscrits ou de monuments historiques. Ces copropriétés ont aussi tendance à interdire les sous-locations.

Si malgré cette interdiction, le propriétaire persiste à louer son bien en colocation, alors le syndicat des copropriétaires peut le poursuivre en résiliation du bail. Il serait même en droit de lui réclamer le paiement de dommages et intérêts.

Colocation entre étudiants : Les avantages et les inconvénients

La colocation entre étudiants est la forme de colocation la plus populaire en France. Elle permet en effet aux étudiants de profiter de nombreux avantages, notamment sur le plan financier. Mais ce mode de logement n’est toutefois pas dépourvu de quelques inconvénients. Alors avant de vous lancer dans la colocation étudiante, nous vous proposons d’en apprendre un peu plus sur le sujet.

Les règles à suivre lors d’une colocation entre étudiants

Une colocation entre étudiants n’est pas véritablement différente d’une colocation classique, en termes de principes de base à respecter. Elle consiste en plusieurs personnes (dans ce cas-ci, des étudiants) occupant de façon commune une maison ou un appartement, et se partageant les dépenses relatives au bail. Ces personnes disposent également du droit de jouissance et d’usage des lieux occupés.

Les étudiants en colocation décident de la répartition des locaux comme bon leur semble. Ainsi, un étudiant peut demander l’occupation privative d’une chambre au sein de la maison ou de l’appartement. En contrepartie, il devra payer le loyer qui correspond à sa vie privative uniquement. Il est également possible que chaque étudiant dans la colocation puisse jouir de toute la maison ou appartement, que ce soit la cuisine, la douche, le séjour etc.

Les avantages d’une colocation étudiante

La colocation étudiante apporte bien des avantages, c’est pourquoi plus de 10% des étudiants en France optent pour cette option de logement. Parmi ces avantages, on peut citer entre autres le coût réduit de ce type de location. En effet, louer une chambre en colocation est deux fois moins cher que la location d’un studio. Et vu le prix des logements dans les grandes villes, l’option de la colocation étudiante est réellement salvatrice.

A part le fait de diviser le coût des loyers au prorata du nombre d’étudiants colocataires d’un appartement ou d’une maison, la colocation étudiante offre également comme avantage de permettre le partage des autres charges locatives, comme les factures de gaz, les factures téléphoniques, l’internet, ou tout simplement la nourriture. Mais pour cette mutualisation des charges, il est essentiel d’établir des règles de colocation afin que la part contributive de chaque colocataire soit clairement fixée.

Outres les dépenses partagées, et donc réduites, les étudiants vivant en colocation peuvent bénéficier de diverses aides au logement, comme l’allocation de logement à caractère social, ou l’aide personnalisée au logement. Enfin, la colocation étudiante est l’occasion de faire des rencontres, d’apprendre à vivre en société restreinte, dans certains cas de découvrir d’autres cultures, et de vivre des expériences qui peuvent être inoubliables. En vivant ensemble durant une certaine période de temps, on peut tisser des liens d’amitié forts et à long terme.

Les inconvénients

Comme toute chose, la colocation entre étudiants a aussi sa part d’inconvénients. Par exemple, en vivant à plusieurs dans une maison ou un appartement, on ne dispose pas toujours de l’intimité que l’on souhaite, et on risque alors de manquer de tranquillité, surtout si les autres colocataires sont de nature bruyante ou envahissante.

Autre inconvénient inhérent à toute cohabitation, il ya des risques que deux ou plusieurs colocataires ne s’entendent pas, pour diverses raisons (caractères incompatibles, modes de vies trop différentes etc.). Sur le plan financier, il n’est pas impossible que des locataires ne soient ponctuellement ou fréquemment pas en mesure de payer leur part du loyer et les autres charges. Les autres colocataires solvables devront alors payer pour d’autres, ce qui pourrait créer des tensions au sein de la colocation. C’est pourquoi il est très important de choisir ses futurs colocataires avec parcimonie.

Qu’est ce qu’un mandat exclusif et pourquoi le choisir pour vendre votre logement ?

Vous désirez vendre votre logement, mais comme vous ne maîtrisez pas totalement toutes les subtilités du marché immobilier, vous souhaitez confier cette tâche à des professionnels ? Alors signer un mandat exclusif avec une agence immobilière pourrait être la meilleure solution pour vous. En voici les raisons.

Qu’est-ce que le mandat exclusif ?

La signature d’un mandat d’agence ou d’un mandat de vente est une obligation si vous souhaitez solliciter une agence immobilière pour vous aider à vendre votre logement. Ce mandat scelle l’accord entre l’agence immobilière et vous, et fera office de contrat dans lequel seront stipulés tous les devoirs et droits de chacun tout au long du mandat.

On peut distinguer trois formes principales de mandat de vente : le mandat simple, le mandat semi-exclusif et le mandat exclusif. Cette dernière forme est celle qui nous intéresse ici. Elle consiste à ne confier la vente qu’à une seule agence immobilière, sans que vous n’ayez le droit de vendre votre logement par vous-même, ni à faire appel à une agence concurrente.

Quels sont ses avantages ?

Comme nous l’avions précisé précédemment, le mandat exclusif est assez contraignant, puisque vous ne pourrez faire de vente entre particuliers, ni faire appel à d’autres agences pour vendre votre bien. Et pourtant, cette forme de mandat de vente est généralement bien plus efficace pour vendre votre logement.

L’agent immobilier à qui vous avez donné l’exclusivité de la vente de votre bien a bien conscience de toutes vos exigences, et consacrera 100% de ses efforts à vous apporter satisfaction et à vendre votre logement le plus rapidement possible et à un tarif avantageux. Cet agent sera en charge de la mise en avant des annonces de votre bien sur les sites les plus populaires, sur la devanture de l’agence etc.

Les acquéreurs sont quant à eux généralement plus attirés par les biens en exclusivité, car ils sont plus « rares », et ont la réputation d’être de meilleure qualité, avec moins de vices cachés. Vous gagnerez donc en crédibilité en mettant votre bien en exclusivité, et parviendrez à susciter plus d’intérêts de la part des acquéreurs potentiels.

Du point de vue des agents immobiliers, entrer des mandats exclusifs leur offre plus de motivation, car ils sont rassurés du fait que personne ne sera en mesure de conclure la vente à leur place. Ils redoubleront d’effort afin de vendre le bien dans les délais qui leur sont impartis.

Combien de temps dure le mandat exclusif ?

Le mandat exclusif a une durée de validité précisée sur le contrat. Souvent, cette durée est fixée à 3 mois. Durant cette période, vous n’aurez donc pas le droit de procéder à un changement de mandat, ni à avoir recours à une autre agence pour vendre votre logement.

Cela peut sembler être une contrainte, mais elle a aussi ses avantages. En effet, durant ces 3 mois, vous pourrez évaluer l’efficacité de votre agent immobilier, ce qui vous permettra soit de conserver votre stratégie de vente, soit la modifier en choisissant une autre option ou en faisant appel à une autre agence immobilière au terme de la durée de validité convenue. Dans les deux cas, vous devriez être en mesure d’augmenter vos chances de vendre votre bien.

Pour ce qui est de la reconduction, sachez qu’un mandat exclusif ne peut être reconduit de façon tacite au bout du trimestre convenu dans le contrat initial. En effet, pour qu’il y ait reconduction avec la même agence et les mêmes conditions, il vous sera nécessaire de recontacter l’agent immobilier et de signer un nouveau mandat exclusif pour une durée de 3 mois supplémentaires. Il n’y a donc pas de risque d’être « coincé » avec une agence immobilière grâce à cette durée de validité et cette reconduction non tacite.

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